Le Ghana digitalise son cadastre pour dynamiser les investissements qui pourraient concerner l’immobilier, l’agriculture et même l’e-commerce.
Avec Blockchain, une technologie de stockage et de transmission d’informations, adoptée en 2015, le pays serait en mesure de pallier au problème de sécurité juridique menaçant la propriété foncière.
La digitalisation du cadastre par Blockchain intervient alors que « 90 % des terres rurales ne sont répertoriées dans aucune base officielle », explique dans le quotidien français l’Opinion Cédric Dubucq, avocat spécialisé à Aix-en-Provence et fondateur de Lex 4, un service juridique en ligne pour l’Afrique.

Concrètement, Blockchain permet d’identifier les terrains et structures mais aussi d’assurer leur enregistrement et donc la traçabilité et la transparence des transactions.
Pour cela, l’ONG Bitland, basée au Ghana et qui mène le projet, a mis en place un formulaire afin de permettre aux institutions et personnes privées d’enregistrer leurs actes fonciers sur Blockchain.
Pour Bitland, le Ghana constitue le projet pilote pouvant amener d’autres pays d’Afrique à adopter sa solution, le problème de sécurisation juridique étant un sujet assez commun sur le continent.
Ludwig Kadja.